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Le Maroc est pleinement engagé dans les efforts internationaux dans le domaine de l'environnement et du développement durable



Mme Leïla Benali, Ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a confirmé le mardi 01 mars 2022, à Nairobi, que le Maroc s'est engagé depuis plus de deux décennies, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans les efforts internationaux dans le domaine de l'environnement et du développement durable.

Mme Benali a souligné dans une allocution lors des travaux de la deuxième partie de la cinquième session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (UNEA-5.2), tenue à Nairobi durant la période du 28 février au 2 mars, sous le thème « Renforcement des actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable », que cet engagement a été concrétisé à travers l'adhésion du Maroc à la plupart des accords multilatéraux sur l'environnement et leur transposition en droit national.

A cet égard, Mme la Ministre a expliqué que notre pays avait inscrit le droit à l'environnement dans la Constitution, soulignant que le Royaume a mis en place une gouvernance pour le développement durable et a réalisé des progrès significatifs dans l'intégration de la durabilité dans les politiques sectorielles, grâce à la Stratégie Nationale pour le Développement Durable(SNDD), qui vise à réaliser une transition économique verte intégrée d'ici 2030.

Mme Benali a également souligné que des objectifs très ambitieux ont été fixés, tant en termes de développement des énergies renouvelables qu'en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, expliquant que le Maroc ambitionne  d'atteindre plus de 52% en matière de puissance électrique installée d'origine renouvelable d'ici 2030, et à relever le plafond de réduction des émissions de gaz à effet de serre à 45,5 % dans  la Contribution Déterminée au niveau Nationale (CDN)  à l'horizon 2030.

Dans le domaine de la protection de la biodiversité, Mme Benali a indiqué qu'un cadre juridique composé de plus de 250 textes juridiques a été élaboré pour protéger les ressources naturelles, notant que la préservation de la biodiversité constitue une composante importante des politiques sectorielles, notamment la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », qui vise, à travers un modèle de gestion participative global, durable et créateur de richesse, à planter 100 000 hectares par an d'ici 2030.

D'autre part, Mme la Ministre a ajouté qu'un réseau de réserves naturelles a été créé, dans le but de protéger et de valoriser les ressources naturelles et de rationaliser leur utilisation, notant qu'une stratégie a été élaborée dans le secteur agricole, pour parvenir à un développement durable pour le secteur en rationalisant l'utilisation de l'eau dans l'agriculture, en protégeant les sols et en encourageant les produits biologiques. Des programmes de gestion intégrée du littoral ont également été élaborés, dans le but de protéger et de préserver les systèmes côtiers et de les empêcher de se dégrader et de se polluer.

Madame Benali a également souligné que la pandémie de COVID-19 a mis en évidence la relation étroite entre la protection des milieux naturels et la santé publique, ajoutant que cette crise sanitaire a montré l'importance de la coopération et de la solidarité internationales pour faire face aux crises multidimensionnelles qui menacent l'humanité.

Elle a souligné que le Maroc, grâce à une forte volonté royale, a lancé plusieurs initiatives ambitieuses pour renforcer la résilience du continent africain, notamment les trois comités climat : le Comité du bassin du Congo, le Comité du Sahel, et le Comité des États insulaires, en plus d'autres initiatives, comme « Adaptation à l'agriculture en Afrique » et l'initiative « Durabilité, stabilité et sécurité en Afrique », en partenariat avec le Sénégal.

A l'issue de son allocution, Mme Benali a souligné que cette rencontre constitue une occasion supplémentaire de consolider les acquis et de renforcer la coopération pour la réconciliation avec la nature, appelant à une mobilisation collective de manière ambitieuse et efficace pour faire face aux défis liés à l'environnement et au développement durable, en tenant compte de la responsabilité commune et différenciée, et en fournissant les moyens de mise en œuvre à partir de ressources financières, de renforcement des capacités et de transfert de technologie aux pays en développement.